samedi 14 février 2009

Si la connerie permettait de voler


Ce week-end se tient le Salon spiritualité, bien-être et art divinatoire quelque part sur l'île de Montréal. Je ne mets pas le lien car si vous êtes assez gogo pour croire dans ces bêtises-là, vous ne méritez pas qu'on vous aide. En tous cas, ce salon râtisse large. Spiritualité. Bien-être. Art divinatoire. Un chausson astral avec ça ?

Je ne savais pas que ces gens-là tenaient salon et qu'il était aussi facile d'afficher aussi ouvertement son mépris de l'intelligence rationnelle et son sens de l'arnaque. Ça ne devrait pourtant pas m'étonner outre mesure. Ce qui m'a renversé, par contre, c'est une annonce de Danielle Médium dans le JdeM qui s'est trouvé un créneau vraiment original à mes yeux. Mme Médium, voyez-vous, elle dessine votre âme et en analyse les vibrations pour 75 ou 200 dollars selon le forfait. Ah ben... c'est du nouveau pour moi. «Vous dessinez les âmes, Mme Chose ?» «Oui, pis c'est Mme Médium.» «Et mon cul, vous le dessinez aussi pour le même prix ?»

Si la connerie permettait de voler, Danielle Médium serait chef d'escadrille.

2 commentaires:

Pierre H.Charron a dit…

LÀ je te rejoins À cent mille à l'heure ! mais ily a pire que ces arnaqueurs..ce sont ces gens qui paie pour ces conneries... À part quelques uns qui sont peut être en détresse, je n'ai pas d'excuses pour les autres... tant pis pour eux,,,aux moins ils créé de l'emploi...y a ca de positif.... ... Dessiner mon âme PFFFF !!! Petite conne!

richard tremblay a dit…

J'avais une collègue de travail naguère qui était tombée dans l'ésotérisme pas à peu près. Elle avait des "dons" : la réincarnation, la numérologie, la voyance extra-lucide (comme ce terme est pertinent), les auras, les chakras, l'imposition des mains, etc. Elle ne s'embarrassait pas de subtilités.

Elle écrivait des poèmes aussi, très mauvais. Comme elle savait que j'avais été publié, elle me les donnait à lire pour savoir ce que j'en pensais. Elle m'irritait et faisait de la vilaine poésie, alors je me défoulais sur ses textes jusqu'à la faire pleurer. Pourtant elle revenait avec acharnement.

Dans le fond, je l'aimais bien. Salut Sylvie, si tu me lis, communique avec moi !