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mardi 2 mars 2010

Norbert Spehner à La Presse

MISE À JOUR JANVIER 2011


Norbert Spehner a repris du service à La Presse. Ces imbéciles ont corrigé leur erreur. Tant mieux !

J'apprends d'une source généralement bien informé que la direction de La Presse a mis fin à la collaboration spéciale de Norbert Spehner au cahier Lectures (ou à ce qui en tient lieu dorénavant). Quelle chouette décision ! On applaudit d'une seule main les imbéciles qui ont décidé de se départir du meilleur chroniqueur de polars au Québec pour une économie de quelques dollars par chronique.

 N'ayant pas de photo de Norbert sous la main, j'ai mis celle de Poe qui lui ressemble comme un frère. Imaginez-le avec moins de cheveux, et blancs, et toc, on s'y croirait...

Avec le départ volontaire de Chantal Guy à la tête du cahier Lectures, la grande émasculation se poursuit.

Bravo. Bravo. Bravo.

NB
  • Le titre est accrocheur, han ? Mais Norbert n'est pas mort, je vous l'assure.
  • Avec l'autre main, on leur donne des coups de pied au cul, rien de moins.
 
Finalement, ils ne se ressemblent pas. Oubliez ça.

    jeudi 2 juillet 2009

    Ok, woa, ça fait...

    Hey, les réseaux d'information amaracains : Michael Jackson est mort depuis une semaine maintenant, lâchez-nous avec ça.

    Hier encore à CNN :
    Breaking News
    Where is Bubbles ?

    Bubbles, pour ceux et celles qui l'ignorent, c'est le chimpanzé avec lequel Jackson vivait une belle intimité, disons... Son compagnon de vie, en vérité.

    Buzz off.

    Dire qu'il y a une semaine (plus un jour) tout le monde exultait devant la force de twitter et des nouveaux réseaux de communication. La violence des démonstrations en Iran nous assaillait chaque jour, chaque heure même. Les yeux du monde étaient braqués sur l'Iran.

    Puis le roi de la pédo meurt, les caméras se braquent sur sa dépouille, et ce qu'on peut entendre quand retombent les ténèbres ce sont les ricanements de soulagement des autorités iraniennes...

    lundi 15 juin 2009

    Littérature... troisième prise, t'es out !

    La Presse va cesser de publier son édition du dimanche à la fin du mois de juin. Le dimanche, c'était ma Presse préférée à cause du cahier Lectures.

    J'espère que les bozos de Gescan vont rapatrier ce cahier-là une autre journée, parce que ce serait moche en sivouplait. Et avec les coupures de postes, je crains pour les Norbert Spehner, Mathieu Perreault et autres David Homel, tous des gens admirables qui m'ont fait connaître bien des auteurs et des livres et ont ouvert mon horizon...

    Si jamais les gestionnaires du réaménagement avaient du mal à choisir entre quoi garder et quoi éliminer, qu'ils n'hésitent pas à m'envoyer un courriel, je vais leur souligner quelques cahiers proprement insignifiants qu'ils peuvent faire sauter bien avant Lectures. Le cahier de la Guénille, pardon de la Mode, celui des Chars, Actuel, par exemple.

    Dong dong, sonne le tocsin.

    Et la solidarité, alors ?

    Bon billet d'Émilie sur l'affaire des groupes anglophones à la Fête nationale, même si je ne suis pas entièrement d'accord avec sa démonstration qui amalgame trop de choses disparates. Mais elle écrit sa révolte avec son coeur, et des fois ça manque sur nos blogues, ça, la passion. Bravo.

    Mon grain de sel, donc : La Fête nationale, ça le dit, c'est la fête de tous les québécois, qu'ils soient francophones, allophones, anglophones, voire aphones. La Saint-Jean-Baptiste, c'était la fête des canadiens-français, ces nègres blancs d'Amérique comme disait Vallières, mais on a dépassé cette étape, je crois.

    Et si, par solidarité, les artistes francophones menaçaient de se retirer de tous les spectacles ? Eux, toujours si prompts à monter au front, surtout quand il est question de subventions. Pourtant, ce dont on fait état ici, c'est bel et bien plus grave, il s'agit rien de moins que de censure ! Un organisme qui menace de retirer sa commandite parce que les artistes ne lui plaisent pas, c'est de la censure. Et autrement plusse pire que celle des subventions coupées par les Conservateurs.

    Aurons-nous droit à un beau petit vidéo dénonciateur avec Rivard ?

    Imaginez seulement si le contraire s'était produit ? Si des artistes francophones avaient été retirés d'un spectacle national canadien ? Rappelons-nous le ramdam causé par l'exclusion de la prestation de Claude Dubois lors du spectacle télévisée des prix de la Gouverneure Générale.

    Youhou, les artistes, la solidarité, vous connaissez ?

    mardi 28 avril 2009

    À défaut de télépathie, y a Twitter !

    Quand on regarde ça de loin, sans en connaître les tenants et les aboutissants, on se dit que Twitter est le plus insignifiant des bidules modernes. Le boutte de la marde de la communication inutile. Le monde souffre d'une peine inassouvissable de parler, de se faire connaître, de se faire des « amis ». À preuve le million de connards qui vont désormais savoir qu'Anton Kuschner mange des toasts au beurre de pinottes le matin, qu'il chie mou le mercredi, et autres affabulations de védettes (comme dit Pinard).

    L'Homme a soif de communication/pollution, il est incapable de s'empêcher d'en créer, le gadget lui exalte les méninges. On n'ose à peine imaginer la pollution dont nous serions victime si ces mêmes fashion connards qui sont sur Twitter s'adonnaient à la télépathie.
    Ouïlle, ouïlle, le vacarme dans nos pauvres cervelles survoltées !

    La télépathie est souvent représentée en sf sous une forme soit bénévolente (on entend ce que les autres pensent, un peu comme on entend ce qu'ils disent quand ils prennent la parole), soit malévolente (une corporation ou un tyran cherche à contrôler les pensées).

    On n'a, semble-t-il, pas imaginé l'incroyable surpollution cérébrale causée par le bombardement de saturation des insupportables niaiseries que nos contemporains jettent à la tête du monde au nom de la communication (1) : Je mange du jambon, l'autobus est plein à matin, j'ai pété hihi, mes fenêtres sont sales, l'aile ou la cuisse, j'attends mon réparateur de lave-vaisselle...


    Oh la navrance de tout ça. Dire que d'aucuns reprochent à la blogosphère son narcissisme.

    (1) Et ce blogue-ci en est une preuve éloquente, hélas, hélas, hélas...

    vendredi 6 mars 2009

    Bande de crosseurs !

    C'est le cri qui a fusé de ma gorge mardi après-midi et dont vous avez sans doute senti les répercussions sous forme de vibrations dans vos demeures. Vos tasses n'ont pas tintinnabulé toutes seules, vous savez.

    C'est que j'ai reçu un cellulaire de remplacement de Virgin. En effet, le modèle LG-150 est l'objet d'un rappel masssif et Virgin offre en échange un LG-160. Bon, je le reçois et j'entreprends de l'activer. C'est à ce moment que les choses se gâtent. Je suis pas un fan du cellulaire, mais j'aime la sécurité qu'il m'apporte, spécialement quand je suis en voiture avec fiston et, en campagne profonde comme là où nous vivons, c'est un bidule qui s'impose. Je l'ai depuis presque un an, et je n'ai pas encore quarante minutes de conversation.

    Donc j'active mon nouveau cell via le site de Virgin Mobile pour me rendre compte qu'il y a un crédit de 152 $ dans mon compte. Stupeur et tremblements, comme dit Amélie. J'appelle et ça va comme suit : Dites donc, madame, c'est quoi ça, ce 152 $ ? Ben, monsieur, à chaque mois, on prélève 15 $ sur votre carte pour les appels. Mais comment ça, je croyais que le prélèvement ne se faisait que si je manquais d'argent dans mon compte. Mais non, mon cher monsieur, le prélèvement se fait à chaque mois, que votre compte soit plein ou archi-plein. Botte, botte, botte, ai-je balbutié en anglais car j'étais complètement flabbergasté. Regardez là, mon cher monsieur, sur la page d'explications, il y a un astérisque, cliquez dessus. (Je clique.) Bon dans cette nouvelle page, mon cher monsieur, en bas, il y a un autre astérisque, cliquez dessus. (Reclic.) Ben là, en bas de la page, il y a un lien. Où ça, madame ? Là, en bas, complètement en bas, un petit bidule rouge à peine visible. Attendez je prends ma loupe. (Clic). Là, mon cher monsieur, c'est écrit noir sur blanc, on ne peut pas le manquer. C'est bien vrai, madame, ben oui, mais vous avez en-ti-è-re-ment raison, quel idiot je fus de n'avoir pas écumé de fond en comble votre site de merde pour trouver les définitions et les engagements auxquels je suis astreins, ha ha ha... Ben bon pour vous, mon cher monsieur, il faut toujours lire les renvois et les petits caractères. (NB J'ai utilisé une certaine license poétique pour reproduire ce dialogue édifiant...)

    Richard Brandon peut bien avoir son osti de sourire arrogant perpétuellement accroché dans sa tite face de mangeux de marde à toupet peroxydé. Il m'a fourré solide.

    C'est une situation inextricable où je ne peux pas gagner, si je me désengage de Virgin, je perds le 152 $. Si je change de forfait, je perds mon argent. En fait, il n'y a aucune autre façon de récupérer mon argent qu'en conversant comme une pie.

    Laissez-moi vos numéros de téléphone, j'ai à peu près 8 heures de conversation avant d'épuiser mon crédit.

    lundi 23 février 2009

    Les carottes poussent dans la terre

    « Un plat fin, léger et émouvant comme ce moment où l'on découvre pour la première fois que les carottes poussent bel et bien dans la terre. » Marie-Claude Lortie, chroniqueuse, La Presse, dimanche 22 février 2009. Les italiques sont de moi.

    J'adôôôre les critiques gastronomiques. Dieu de dieu que ces gens-là ont la sensibilité à fleur de peau, l'émoi vibrant et, surtout, surtout, les mots pour le dire. Ceux de La Presse, Marie-Claude Lortie et Robert Beauchemin n'y coupent pas.

    Emphase et onction, les deux mamelles de la chronique gastronomique.

    samedi 14 février 2009

    Si la connerie permettait de voler


    Ce week-end se tient le Salon spiritualité, bien-être et art divinatoire quelque part sur l'île de Montréal. Je ne mets pas le lien car si vous êtes assez gogo pour croire dans ces bêtises-là, vous ne méritez pas qu'on vous aide. En tous cas, ce salon râtisse large. Spiritualité. Bien-être. Art divinatoire. Un chausson astral avec ça ?

    Je ne savais pas que ces gens-là tenaient salon et qu'il était aussi facile d'afficher aussi ouvertement son mépris de l'intelligence rationnelle et son sens de l'arnaque. Ça ne devrait pourtant pas m'étonner outre mesure. Ce qui m'a renversé, par contre, c'est une annonce de Danielle Médium dans le JdeM qui s'est trouvé un créneau vraiment original à mes yeux. Mme Médium, voyez-vous, elle dessine votre âme et en analyse les vibrations pour 75 ou 200 dollars selon le forfait. Ah ben... c'est du nouveau pour moi. «Vous dessinez les âmes, Mme Chose ?» «Oui, pis c'est Mme Médium.» «Et mon cul, vous le dessinez aussi pour le même prix ?»

    Si la connerie permettait de voler, Danielle Médium serait chef d'escadrille.