Le hockey s'apprécie 100 mieux à l'aréna qu'à la télévision; c'est là qu'on voit à quel point c'est un sport rapide, gracieux et aléatoire.
Le toc toc de la poque sur les palettes, divin !
Surprise ! Les billets qu'on nous a refilés incluaient aussi l'accès gratuit aux restaurants de l'étage. On a donc pu manger chacun un hot-dog du Temple (ils portent bien leur nom, ils sont durs comme la pierre).
Surpris ! Le gars sur lequel j'ai échappé le jus d'orange de Benjamin et ma bouteille d'eau. Il a pris ça avec philosophie ! Heureusement ! Il a refusé quand je lui proposé de payer pour le nettoyage de sa veste et de son pantalon ! (J'écoule un surplus de points d'exclamation !)
On dira ce qu'on voudra mais Chara, quel joueur : un mélange de Bobby Orr et de boeuf musqué (une seule de ces affirmations est vraie)...
Thomas est vraiment un très bon gardien.
À deux reprises on a pu voir à quel point Gomez a déjà été un joueur formidable. Le reste du temps, on a eu droit au Gomez ordinaire...
Des partisans, ni de Boston ni de Montréal, mais surtout de la grosse broue qui lève les inhibitions se sont cognés à qui mieux mieux un peu avant la fin du match. Parmi eux, il y avait un pauvre minable tout fier d'exhiber ses tatous qui lui donnaient, semble-t-il, le courage, comme Samson ses cheveux, de tapocher son voisin -- preuve vivante que le facteur moron [m] est équivalent à la surface occupée par les tatouages sur l'épiderme [e] multipliée par la consommation de bière [c] au carré, selon la célèbre équation m=ec2 d'Albert Heinneken. Comment expliquer pareille bêtise à un enfant de six ans ?
Nonobstant le précédent incident (qui l'a simplement intrigué), Benjamin a adoré son expérience, le jeu, les lumières, le bruit, le « ballon » (dixit lui-même pour la rondelle), le Centre Bell, et même l'interminable attente -- 40 minutes complètement immobilisé -- pour sortir du parking souterrain. Tout ça très agréable.
En passant 26 $ pour stationner là, c'est de l'escroquerie pure et simple ! Si on nous collectait, masqué, un revolver à la main, ce serait plus approprié.
Je croyais que Benjamin trépignait sur son siège à cause du match. Ah-ha, pas à ce moment-là ! Avec moins de six minutes à faire à la première période, je l'ai amené aux toilettes. Nous sommes revenus avec quatre minutes à jouer. Du coup, on a raté le seul but du match :-(
Je porte malchance aux Canadiens. Le seul autre match auquel j'ai assisté, c'était en 1972. Une grosse année avec dix défaites seulement dont à peine quatre au Forum. Le 18 novembre j'étais dans les estrades pour voir les Black Hawks gagner 5-3. Yvan Cournoyer avait marqué son 250e en carrière. C'est la vie !