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samedi 19 septembre 2009

Toute la journée


Toute la journée je les ai entendu qui partaient pour leur longue migration. On aurait dit le grincement sans fin d'une poulie mal huilée.

Toute la journée je les ai entendu. Mais je n'en ai pas vu une seule.

À croire que j'hallucinais.

lundi 11 mai 2009

Une longue et grosse comme ça...

Oui, je sais, le titre est raccoleur; c'est juste pour attirer du monde et faire grimper ma cote Tout le monde en blogue ;-)

Mais quand même, regardez cette affaire-là, on jurerait un boa constrictor. J'en ai eu un frisson pour mon chat.
En un mot, j'ai la trouille des serpents - y compris des petits et des inoffensifs.




Et oui, Chanel me sauve la vie et mange la couleuvre ! Comme je ne suis pas un ingrat, ce soir, il a eu en récompense du manger mou dans sa gamelle.

mardi 10 février 2009

Elles sont de retour et je ne parle pas des tartelettes aux fraises de Tim Horton

Ni des ventes rabais chez Brault & Martineau.

Je parle des coccinelles asiatiques. Depuis une semaine, elles sortent petit à petit de leurs caches hivernales et se sont mises à folâtrer dans la maison. Il n'y en a pas beaucoup pour l'instant, une, parfois deux, pas plus. Pourtant il fait encore froid dehors, et si la maison est relativement bien chauffée, elle ne l'est pas plus qu'au début janvier, par exemple. La survenue pré-printanière de ces très détestables bestioles me donne le cafard (tiens, une autre bestiole heureusement introuvable chez moi, sinon au sens figuré).

Elles pusent quand on les écrase.

jeudi 30 octobre 2008

Le premier qui dit que c'est féérique, je le mords

Aujourd'hui, chez nous, à Rigaud, à 40 km à peine de l'île de Montréal, sur le plus haut sommet du Suroît. Et elle est là pour rester! En octobre!






































































lundi 14 juillet 2008

Les hommes qui dansent plaisent aux femmes

Nous avons assisté vendredi soir à un spectacle sur la petite place principale de Rigaud. Barbara et Luis & le TropiCuba s'y produisaient. Un spectacle à saveur des Antilles et du Mexique, tout à fait charmant. Évidemment la musique était dansante et les gens s'y sont adonnés de bon cœur. Encore une fois je me suis rendu compte que les hommes qui dansent bien les danses dite sociales plaisent aux femmes. Mais ce qui m'a vraiment surpris cette fois c'est le plaisir que prennent les jeunes dans la vingtaine à danser les cha-cha-chas, salsas et autres meringues de leurs parents. Tout ça pour dire que les deux jeunes gars qui dansaient ces danses-là, le faisaient avec un plaisir évident et qu'ils n'ont pas manqué de partenaires de la soirée.

Je me suis rappelé un party où nous étions allés, Suzanne et moi, il y a plus d'une dizaine d'années à Saint-Hyacinthe (je crois). C'était un party avec très peu de jeunes, surtout des hommes et des femmes dans la quarante-cinquantaine. Il y avait là le président de l'association, Gaétan, un homme banal et même un peu laid, avec une petite bedaine confortable, des cheveux coiffés à la diable, un sourire comme un morceau de gâteau écrasé au sol, la chemise bouchonnée, mais qui dansait à merveille toutes les danses populaires. Cet homme, loin d'être un adonis, a fait danser les femmes toute la soirée (qui fut bien longue pour tous les autres mâles du groupe, dont moi, tous des piquets de clôture en manière de danse...), les faisant swinguer, virevolter, tourner, louvoyer, et rire, rire, rire... Dieu qu'elles étaient heureuses… L’instant d’une soirée, cet homme a été le plus grand séducteur de la planète.

Les hommes qui dansent bien plaisent aux femmes. C'est un axiome social.

dimanche 13 juillet 2008

Dindons et yéti à Rigaud



On voit de drôles de bêtes à Rigaud. On parle beaucoup des dindons sauvages, puisqu'ils ont tendance à vivre à proximité du village et moins en forêt. Ceux-ci ont été photographiées près de la garderie où va Benjamin le vendredi matin. Dans la montagne où j'habite, on peut croiser gélinottes, chevreuils, renards, coyotes, et petits animaux habituels de la faune : ratons, marmottes, écureuils noirs, gris, suisses, etc.

On peut aussi y rencontrer le yéti comme en fait foi le cliché suivant :


dimanche 6 juillet 2008

Le 24 juin à Rigaud, le 1er juillet à Hudson

J'ai participé aux festivités de la Fête nationale le 24 juin à Rigaud, puis à celles de la fête du Canada le 1er juillet à Hudson. Voici quelques petites impressions, presque en vrac. Elles ont été longues à accoucher à cause de mon doigt cassé et c'est bien plus difficile de taper à un seul doigt qu'à deux comme j'en ai l'habitude. Peu de photos de Rigaud, où j'ai surtout photographié Benjamin, aucune de Hudson où j'avais oublié mon appareil.

Rigaud et Hudson sont des villages situés à une poignée de kilomètres l'un de l'autre, avec des populations similaires (6700 contre 5100 habitants), la première est en vaste majorité francophone (77 %), l'autre anglophone dans une proportion inverse similaire (66 %). En terme de richesse, Rigaud est dans la moyenne; quant à Hudson, la question ne se pose même pas.

À Rigaud, on célèbre la Fête nationale, mais il n'y a rien de planifié pour le 1er juillet. C'est le contraire à Hudson, où le 24 juin n'est pas fêté alors que le powwow a lieu pour la fête du Canada. Les deux villages ont une entente tacite que les personnes qui veulent festoyer vont se porter sans problème d'un endroit à l'autre pour les célébrations. Cette année, comme à l'habitude, Rigaud avait programmé une fête pour les enfants (de midi à 17 h, ni bière ni alcool sur le site), à Hudson la clientèle visée était les adultes (de 15 h à 20 h, avec bière en vente libre sur le site).

Quelques impressions. D'abord les sites. Situé dans le grand parc Chartier-de-Lotbinière au cœur même du village, le site de Rigaud était facilement accessible pour la vaste majorité des rigaudiens, même à pied. Ce parc est d'abord un parc avec des jeux pour les enfants (glissoires, jeux d'eaux, etc.) avec un terrain de soccer attenant (inutilisé pour la fête). Le site de Hudson était par ailleurs complètement excentré, loin du village, dans le vaste parc Thompson; pour l'atteindre, il faut un véhicule, bien que la ville ait mis sur pied un service de navette par autobus
ce jour-là.

Le set-up était tout aussi marqué. À Rigaud, les kiosques étaient situés près des manèges gonflables et des jeux du parc Chartier. À Hudson, il y avait une zone de manèges, loin dans le parc, puis une rangée de kiosques où diverses bébelles pseudo-artisanales étaient offerts à la population, deux stands d'alimentation (dont un in English only) et la scène à l'entrée principale du parc Thompson. Joyeuse anarchie contre jardinet propret.

Les chiens sont aussi différenciés que les villes. À Rigaud on avait du petit roquet à poils longs et des bâtards de grande taille, pavoisant souvent les couleurs du Québec pour le plus grand plaisir des enfants. À Hudson : pas de chiens de petite taille (sauf un), mais en revanche du gros bestiau mieux fait pour les labours que la maison, avec pedigree à particule, et arborant, bien que rarement, un bandana rouge et blanc. Là, ça sentait le chien toiletté et pédicuré.

Sans faire de profilage, j'ai noté à peu près une même proportion d'individus appartenant à une minorité ethnique, soit peut-être 10 % de la foule. À Rigaud, c'était bigarré, il y avait des Asiatiques, des Noirs, des Sud-Américains. À Hudson, que des Asiatiques...
Ce qui tendrait peut-être à prouver que la barrière ethnique est aussi économique.

Grosse déception à Hudson, pas de musique d'ambiance entre l'ouverture de la fête à 15 heures et 17 heures où le band annoncé pour 18 h est venu faire live son test de son à plein volume. Bonjour l'ambiance.

Un petit agacement à la fête du Canada. Il y avait un paquet de sondeurs se promenant sur le site coursant les promeneurs. Ce sont les mêmes que l'on retrouve à toutes les fêtes où le Canada est présent.

Un mot pour expédier la distribution de la clientèle en fonction de l'âge. Rigaud avait préparé une fête pour les enfants, il y en avait partout, à vue d'oeil près de la moitié de l'achalandage avait moins de 20 ans. Par contre à Hudson, pas mal moins d'enfants, beaucoup plus de vieilles personnes (60 ans et plus) et de personnes seules.

Une dernière chose. Les clowns à la fête de Rigaud étaient des adultes qui divertissaient les enfants en leur offrant des ballounes en forme d'animaux ou avec des pouet-pouet dans les poches; des pros, en somme. À Hudson, les clowns étaient des ados qui se balançaient de leur mission comme de l'an quarante, cherchant plus à s'amuser entre-eux qu'à distribuer les petits unifoliés dont les organisateurs les avaient gratifié.

mardi 1 juillet 2008

Benjamin à la rivière aux Outaouais




Pour profiter des premières vraies belles journées du printemps, Suzanne, Benjamin et moi sommes allés faire un tour à la rivière pas très loin de chez nous. Suzanne était d'une humeur morose, because la job. On voit sur le cliché Benjamin testant la gravité terrestre alors que maman contemple d'un air maussade la rivière aux Outaouais à la pointe Séguin de Rigaud. La plage municipale est dans l'anse qui se trouve derrière Benjamin.





Après la gravité, Benjamin se met à la balistique, causant une vive surprise à sa mère. On voit le caillou dans les airs. Dans quelques millisecondes, ce caillou va faire ploc dans l'Outaouais.





Benjamin et Suzanne dans la gloriette. Le premier tente le grand coup. Il déjoue l'attention de sa mère et décolle...




Benjamin sur les vieux quais de la zone du débarcadère. Il tente toujours d'échapper à sa génitrice qui a pris un peu de retard, là.




Pas longtemps avant que nous partions, une photo rapprochée de Benjamin faisant de l'équilibre sur un vieux quai. Comme le quai ne mesure que 1,2 mètre de large environ, l'exploit est grand; bébé est victorieux ! Célébrons !

Ce fut un splendide après-midi. Suzanne a finalement retrouvé le sourire. Benjamin ne voulait plus partir. Avoir su, on aurait amené un lunch et fait un pique-nique.